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EDITO:L’ABSENCE DE LEADERSHIP, FREIN AU DÉVELOPPEMENT DURABLE DE L’AFRIQUE.

En cette période de crise sanitaire mondiale et de pandémie Covid 19, notre réflexion s’est penché sur la problématique de l’industrialisation de l’Afrique en cette période où l’industrie pharmaceutique mondiale est en ébullition, et presque même en guerre, les centres de recherche internationaux sont dans une course effrénée pour la découverte d’un vaccin salvateur de l’humanité. Les grands financiers du monde comme Bill Gates y voient une grande opportunité d’affaires pour accroître leurs fortunes. Et dans cette guerre mondiale des grands, la petite Afrique méprisée propose au monde ses solutions innovantes pouvant sauver le monde de cette pandémie, cependant ne bénéficie d’aucune attention, d’aucune crédibilité. L’Occident pour ne pas dire le monde des puissants par ses médias et ses institutions gardiennes de leurs intérêts jettent un discrédit total à cette ribambelle des solutions proposées par des chercheurs africains, pire, même les propres cellules de riposte des pays africains n’accordent aucun intérêt, ne prête ni attention, ni oreille aux solutions locales proposées à l’exception du président Malgache qui a porté haut la solution proposée par les chercheurs de son pays, à l’occurrence, le covid-organic.

Ce scénario qui se déroule sous nos yeux pousse inéluctablement au questionnement:

Quid de l’industrie pharmaceutique africaine!

La tragédie écœurante de notre continent c’est la mentalité qui nous gangrène et nous empêche de développer:

– complexe d’infériorité
– mentalité de consommation
– Autosabotage qui nous pousse au mépris de soi, au mépris de ce qui est local, la haine et le rejet de soi…

Pourquoi nos gouvernements n’accordent aucun intérêt aux solutions locales presentées par les dignes fils du pays pour éradiquer cette pandémie du Corona Virus?

L’Afrique avec cette mentalité de consommation continue à rester un large marché à la merci de l’extérieur.

Aucune vision, aucune politique pour encourager, booster la production locale, pousser à la consommation locale.

Dans des pays comme les nôtres, je me demande souvent à quoi sert des initiatives comme les Fonds de promotion de l’industrie et de programmes à l’entrepreneuriat?

Nous n’avons aucune industrie. Notre économie est à la merci de l’étranger.

Nous ne consommons pas ce qui est produit chez nous en commençant par nos dirigeants.

Nous ne produisons pas ce que nous sommes censées consommer. Notre économie est dépendante de l’étranger. Totalement extravertie.Ce qui annihile tout nos efforts d’autonomisation et d’enrichissement.Nous ne sommes donc pas indépendant.

L’industrialisation de nos pays ne semble pas être une priorité pour nos dirigeants occupés à s’autoenrichir au détriment du développement du pays.Nos Hommes d’affaires eux préfèrent l’import et très rarement l’export, et malgré les Milliards engrangés ne reinvesstissent que dans leur développement personnel(villas,immeubles,achats de biens de luxe,Femmes,Maîtresses, comptes Off-shore…).Aucun soutien même à l’innovation et aux Jeunes pousses dans l’économie numérique et la recherche pour espérer en bénéficier plutard…on vit bien(boit,mange,jouit et s’en réjouit jusqu’à la lire…).Une Véritable vie de saltimbanque en véritable disciples d’Asmodee(démons du plaisir).Le patriotisme économique, l’envie d’agir pour la postérité,impacter positivement le quotidien et le destin des plus faibles de nos sociétés…ils s’en foutent éperdument et préfèrent dire:<<aaah le blanc connais la vie, on respecte la Vie chez le Blanc, Le Noir est maudit>>.Promoteurs des clichés sur le continent, ils sont incapables de se réinventer.

L’Afrique sera peuplée de plus de 2milliards d’habitants à l’horizon 2050.

Un marché à capitaliser avec en plus l’entrée en vigueur imminente de la ZLECAF(Zone de Libre Échange Continentale Africaine) pour créer une économie continentale forte et libérer notre continent de la misère perpétuelle et de la pauvreté.Permettre un commerce intra-Africain pour essayer de libérer les énergies, et de faire reculer la pauvreté. Si on augmente le commerce entre Nous de juste 30%, on fera reculer le couple pauvreté-chomage d’au moins 70% sur le Continent. Il restera l’équation de la monnaie Commune pour définitivement asseoir notre développement, pour ceux qui ne comprennent pas facilement, actuellement toutes les mesures d’aides et de soutiens aux entreprises et populations en occident proviennent des planches à billets(choses quasi impossibles dans la plupart de nos pays du fait des accords avec certaines puissances pour garantir nos monnaies…).

Aujourd’hui ce boom démographique est perçu à la fois comme une menace pour le monde capitaliste qui veut à tout prix réduire la population mondiale et ralentir la croissance démographique africaine. Probable Raison d’être de ce virus intentionnellement créé par une bande des cupides obsédée par l’argent et la domination plus que par des vies humaines.

Et en même temps perçu comme une opportunité qui ne doit profiter qu’à eux. L’Afrique doit continuer à rester un marché de consommation à leurs merci.

Ils sont déterminés à ne pas voir naître une industrie africaine émergente. Ils vont chercher à exterminer et à éliminer pour ne pas dire décimer toutes les initiatives allant dans le sens de la naissance d’une industrie made in Africa.

L’Africain ne doit pas produire, il doit rester l’Éternel consommateur de l’Occident sur tous les plans: spirituel, politique, scientifique, médiatique, technologique, pharmaceutique, culturel et j’en passe.

L’absence de leadership visionnaire cause plus de mal à l’Afrique que toutes les autres causes réunies. Il n’y a aucune vision éclairée par les connaissances scientifiques et culturelles pour l’émergence d’une Afrique puissante, riche et développée.

Partout au monde, la politique, l’éducation, la culture, la spiritualité, la santé, les médias, les services secrets, l’armée convergent à la défense des intérêts économiques nationales sauf en Afrique où tout tourne autour de la politique. Le pouvoir est conquis, confisqué pour le pouvoir, pour les intérêts extérieurs que l’on défend au détriment des intérêts de son propre pays juste pour le bénéfice de son propre égo.Des Leaders de l’opposition sont souvent prêt a vendre leurs âmes à certains groupes d’influences et d’obediences occidentales(Franc-maçonnerie,Rose-Croix,Bilbert,Fraternité Blanche…Etc) pour arriver et demeurer au pouvoir.

l’Afrique a besoin d’une véritable révolution de leadership. Des hommes et des femmes de courage prêts à risquer de leurs vies pour créer le changement et renverser l’ordre des choses tel qu’etabli, menacer le statu quo, refuser à tout point de vue la conformité au système pour le combattre jusqu’à le transformer, voilà le genre de leadership dont l’Afrique a besoin.

Et cette culture de consommation est renforcée par nos créateurs en général et musiciens en particulier, qui font l’apologie des couturieux occidentaux, de leurs industries de voiture, brassicole (champagnes ,vins, whisky) une elite musicale abrutie et ignorante digne d’être censuré, une elite musicale au service de la dépravation des mœurs.

L’aliénation mentale et culturelle, poison ou virus injecté par la colonisation ou les Néo-décolonisés gangrène et décime notre avenir.

Notre industrie culturelle abandonnée à la merci des ambassades occidentales à travers leurs centres culturels, instruments de perpétration de l’œuvre colonisatrice de l’aliénation mentale et culturel.

L’absence même d’une vision politique de la culture montre à suffisance combien l’industrie de la culture(pourtant la première industrie chez la 1ere puissance mondiale,USA)n’est pas considérée par nos dirigeants comme un instrument de développement et de transformation humaine encore moins d’intelligence économique.

Écœuré, consterné, révolté de voir cette absence notoire d’un leadership de qualité, un leadership savant, éclairé, visionnaire et pratique et pragmatique, mais aussi un leadership intelligent et d’expertise.

Nous devons devenir en mesure de développer assez d’estime de soi pour produire, non seulement produire mais encore et surtout, consommer ce que nous produisons en terme de pensée. Parce que tout commence par la pensée. Produire et consommer nos propres solutions adaptées à nos problèmes sous forme des courants de pensée politique, économique, culture, éducative, médiatique, scientifique, pédagogique et etc.

Il n’y a pas de développement, là où il y a incapacité de produire.

Nous sommes dans l’impératif de booster notre productivité et notre créativité tant au niveau personnel que national.

Victor Esso Tiki/Billy Issa

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