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🇬🇦Gabon/CTRI : Plus rien ne sera comme avant ! 

Lors de leur prise de pouvoir en Août dernier, les militaires regroupés autour du Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions, dirigée par le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema avait clairement annoncé la couleur d’un Gabon nouveau. Si beaucoup passent encore du temps à se verser dans la sémantique concernant la nature réelle du coup de force d’août 2023, on note néanmoins une rupture graduelle à certains étages avec les méthodes du régime déchu. Le régime d’Ali Bongo rejeté dès son arrivée en 2009 ne s’est jamais accommodé avec les aspirations du peuple gabonais. Le coup de libération intervenu au petit matin du 30 août a parmis de chasser du palais, un petit groupe d’individus qui avait déjà séquestré le pays. Aujourd’hui, le Gabon vit une ère nouvelle ventilée par le pragmatisme du Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguema. Le est désormais soumis à la rigueur militaire qui vise à formater les mentalités obscures qui n’ont jamais permis au pays d’avancer. Le bilan qui se dégage du règne d’Ali Bongo est désastreux. Le Gabon a connu une saignée financière jamais égalée qui est consécutive aux détournements d’argent plus que massif. Brice Clotaire Oligui Nguema et le CTRI héritent donc d’un pays à une économie comateuse et surtout criblé de dettes. Mais, en trois mois, des changements d’envergure sont perceptibles à travers le territoire. Ceci grâce à l’expertise d’une équipe gouvernementale prêtes à relever des défi majeurs. Et que dire du CTRI qui annonce des mesures populaires à très fort impact social. On note entre autres, le retour de la bourse au secondaire, l’interdiction de vendre des terrains aux expatriés, la mise à la disposition de plus de 4.000 postes budgétaires à la fonction publique,le lancement de plusieurs grands projets infrastructurels et routiers…Autant d’actions qui ont redonné de la dignité aux gabonais. Cette façon de faire du CTRI prouve à suffisance que le pouvoir évincé n’avait jamais fait du développement du pays, une priorité.

Il revient donc au Président de la Transition de poursuivre l’œuvre entamée pour continuer à raviver la flamme allumée le 30 août dernier. La durée de la transition qui est de deux ans, ne semble pas arranger les populations qui consomment néanmoins l’instant présent sans modération. Après près de quatorze ans de souffrance sous le règne d’Ali Bongo, le peuple gabonais rêve désormais en CTRI.

Arthur Asseko, Correspondant Gabon.

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