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Adaptations Aux Changements Climatiques dans le Bassin du Niger : Bientôt un Nouvel Instrument 

Les acteurs ce sont réunis le jeudi 23 mars 2023 au cours d’un atelier organisé à Yaoundé par le Ministère de L’Économie de la Planification et l’Aménagement du Territoire ( Minepat). Il était question au cours des échanges de discuter sur l’opérationnalisation de cet instrument. Le Fonds Régional d’Adaptation aux Changements Climatiques ,Paiement des Services Environnementaux ,FRACC/PSE dans le Bassin du Niger(Cameroun, Guinée, Tchad, Bénin, Mali) sera bientôt le nouveau instrument a adopté dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques. Les acteurs du domaine ce sont réunis le jeudi 23 mars dernier à Yaoundé , dans le cadre de la prévision à l’opérationnalisation et à la gouvernance de cet outil, c’était sous la houlette du Ministère de L’Économie de la Planification et de l’Aménagement du Territoire(Minepat). Cet atelier s’inscrivait dans le cadre de l’implémentation de l’une des décisions du 11e sommet des chefs d’Etat tenu à Cotonou en 2016, relative au financement du plan opérationnel du Bassin du Niger. Etaient donc présents à cette concertation, les acteurs du secteur public et privé, la société civile et les bénéficiaires. Pour John Briand Mintyene coordonnateur national du Programme intégré de développement et d’adaptation aux changements climatiques dans le Bassin du Niger (Pidacc/BN), l’objectif de cet atelier qui est de sensibiliser les acteurs, faire un plaidoyer auprès d’eux, afin que tout le monde puisse adhérer .<<Il y a eu plusieurs réunions de haut niveau pour voir dans quelle mesure l’Autorité du Bassin du Niger pouvait avoir des ressources pour s’auto-financer. Ils ont donc ciblé le Fonds régional d’adaptation aux changements climatiques pour ce financement, à travers le paiement des services environnementaux>>, a-t-il expliqué.

Concernant la question du financement du Fonds, plusieurs sources de financement sont possibles. Ça pourra être les Etats, les organismes internationaux, les utilisateurs de l’eau dans le Bassin, etc. « Il sera question pour le comité ad hoc sous régional d’examiner ce qui existe déjà dans tous les Etats parce que au Cameroun, nous avons plusieurs fonds dans diverses administrations. Est-ce qu’il s’agira de mettre en place une taxe additionnelle, qui va payer ? Qui va supporter ? C’est tout cela qu’on doit analyser », a indiqué Guy Dako.

On comprend donc que, l’ objectif premier de ce fond financier (FRACC/PSE) est de venir en aide aux efforts de changements climatiques et déterminera les recours de paiement des services associés et de sortir le bassin du fleuve Niger de sa vulnérabilité et de répondre favorablement aux problématiques de dégradation accélérée des écosystèmes tout en préservant les ressources naturelles.

Merveille Tadesue, Correspondante pour le Centre

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