Afrique Subsaharienne :La Banque Mondiale prévoit une baisse de la Croissance de l’économie en 2022
D’après les ressentes prévisions sur l’économie Mondiale et particulièrement Africaine (Africa Pulse), que signe la Banque Mondiale chaque année, l’Afrique au Sud du Sahara, devrait enregistrer une croissance en baisse projeté à 3,6% en 2022, contre la hausse de 4% en 2021.
Au rang des éléments de perturbations économiques, on peut citer en plus de l’instabilité de certaines régions dû au terrorisme, au djihadisme, la Covid-19… mais surtout l’apparition de la guerre Russo-Ukrainienne, qui en plus des grosses inflations générées.. à perturbé la plupart des chaînes d’approvisionnements ou encore les changements climatiques.
En plus de la guerre en Ukraine, on évoque aussi les mesures de confinement imposées à la ville industrielle et commerciale de Shanghai en Chine, grande métropole manufacturière, qui commerce beaucoup avec l’Afrique, tout comme plusieurs autres provinces agricoles de ce pays….ce qui entraîne des inflations sur certains produits alimentaires et pétroliers en Afrique Subsaharienne.
La situation devient de plus en plus alarmante sur les pays du Continent, avec le géant Nigérian (1ere économie du Continent…) qui affiche déjà un taux d’inflation de 15%, où encore du Cameroun qui pourrait atteindre 5% cette année… situation d’autant plus compliqué que, le contexte actuel a obligé à un resserrement des financements mondiales, surtout en direction de l’Afrique Subsaharienne.
Des mesures de jugulation en Perspectives
La plupart des États Africains se posent des questions sur les moyens de réduire l’impact négatif de ces inflations à défaut d’annihiler…. ils vont du plafonnement des prix,des exonérations des taxes sur certains produits ou encore des subventions à la consommation… même si pour l’instant, on peut constater leurs insuffisances…les États sont appelés à continuer sur ces voies jusqu’à la fin du Conflit Russo-Ukrainienne, surtout avec le resserrement financier en direction de l’Afrique Subsaharienne, notamment dû à la hausse des taux directeurs des banques et institutions financières des pays les plus développées.Certains États Subsahariens suffoquent déjà à l’instar du Ghana, qui affiche un taux d’endettement de 78% du PIB.
Dans un telle contexte, les banques Centrales d’Afrique ont opté pour la lutte contre l’inflation…au lieu de soutenir la production, ce qui pourrait maintenir la fragilité les économies Subsahariennes…il resterait simplement en espérer un changement de paradigmes alimentaires de la part des populations pour réduire substantiellement l’impact de l’inflation.
La banque mondiale recommande une accélération de la transformation structurelle des économies de l’Afrique Subsaharienne, afin de réduire le risque de Stagflation(qui est l’état d’une économie caractérisée par la stagnation de l’activité, de la production et des prix).
Les prévisions pour 2023 et 2024 restent toutefois optimistes, avec des taux de 3,9% en 2023 et 4,2% en 2024.
Victor Esso Tiki