CEMAC: On fait le point sur les Projets intégrateurs à Douala
Les Différents projets en rapport avec le développement du capital humain, des infrastructures et la facilitation des transports en zone Cemac, baptisés projets intégrateurs ont fait l’objet de concertations et discussions au cours de deux jours de travaux à l’hôtel la falaise Bonapriso de Douala, entre le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo, Les différents commissaires de la Cemac et les Bailleurs de fonds, en fin de semaine dernière.
Pour le président de la Commission, Le Professeur Daniel Ona Ondo<< cette concertation avec les différents acteurs s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de l’ambition de l’exécutif communautaire qui vise à rechercher et mobiliser des ressources extérieures en vue d’assurer le financement des activités et des projets communs aux six États afin d’accélérer l’intégration en Afrique Centrale.
Pour Monsieur Fortunato-Ofa Mbo Nchama Président de la BDEAC<< l’approfondissement de l’intégration régionale demeure la priorité de l’action de la BDEAC, si l’on veut dynamiser les réformes économiques engagées en zone CEMAC, il faut pour cela que les projets soient matures pour qu’ils puissent effectivement bénéficier des financements>>.
LE PER POUR BOOSTER L’INTEGRATION REGIONALE
Le marché commun de la Cemac est un espace commercial intégré dans lequel la libre circulation des marchandises est effective depuis 1999. Mais le volume des échanges commerciaux y est encore limité, du fait notamment de la faiblesse des infrastructures de communication et de l’interconnexion entre États membres. Le dernier sommet des chefs d’État de la Cemac, en octobre 2017, qui a consacré la libre circulation intégrale entre États membres, nous invite à approfondir le processus de libre circulation.Notamment au niveau des infrastructures, cet élément concourt à l’intégration économique effective du marché.
Pour plusieurs observateurs<<Des efforts ont été faits mais il faut les poursuivre et les conforter. Les connexions entre le Cameroun, la RCA, le Tchad et, dans une certaine mesure, entre le Cameroun et la Guinée équatoriale, ont été renforcées. Mais il faut également consolider l’axe Pointe-Noire-Brazzaville, Bangui et N’Djamena et l’axe Libreville-Dolisie, Brazzaville et Yaoundé, etc. L’amélioration de la connexion entre les principales agglomérations des États de la Cemac s’inscrit dans le cadre du Programme économique régional (PER), à travers divers projets intégrateurs.Il faut donc rechercher des financements pour finaliser ces projets dont le coût de réalisation est souvent élevé, en raison des obstacles naturels (forêt et nombreux cours d’eau qui sillonnent la région)>>.
Viictor Esso Tiki