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Gabon-Litterature: Maître Paulette Oyane-Ondo, auteure de la Chronique des droits des droits humains

La Chronique des droits humains a été entièrement rédigée par Maître Paulette Oyane-Ondo sur la base de ses connaissances acquises pendant vingt-neuf années de pratique du droit international des droits de l’homme.

Maître Paulette Oyane-Ondo est avocate au Barreau du Gabon. Elle est défenseuse des droits de l’homme, experte auprès de l’Union africaine en droits de l’homme, démocratie, élection et gouvernance. Elle a créé la première ONG de défense des droits de l’homme au Gabon dénommé Le Centre pour la Promotion de la Démocratie et de la Défense des Droits de l’Homme (CDDH).
Le 1er novembre 2011, l’Etat gabonais détruit sa maison, casse et profane la tombe de son père dans son village natal appelé Adzap Nye, à 32 km de la ville d’Oyem sur la route de Bitam, chef-lieu de la province du Woleu-Ntem.
Depuis lors la puissance publique s’acharne à détruire son cabinet d’avocats en portant atteinte à sa clientèle, violant ainsi son droit au travail.
En 2012, elle est classée par Front Line Defenders parmi les cent défenseurs des droits de l’homme les plus en danger au monde.
En 2013, elle reçoit le prix des droits de l’homme pour l’Afrique centrale décerné par le Réseau panafricain des Défenseurs des droits de l’homme.
En 2013, elle est élue femme de l’année par la presse gabonaise.
Elle est inscrite sur la liste des Conseils de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (La Cour africaine). Elle appartient à la première génération des défenseurs des droits de l’homme formée par la Cour africaine baptisée « Les Pionniers».
Maître Paulette Oyane-Ondo s’est présentée comme candidate pour devenir Commissaire à la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) pour les élections de février 2020 à Addis Abeba en Éthiopie. A quatre (4) jours du scrutin, l’État gabonais a retiré sa candidature sans aucune explication.
Maître Paulette Oyane-Ondo est actuellement représentante internationale de l’Alliance internationale des Femmes (AIF) auprès de la Cour pénale internationale (CPI)

 

L’ONG de Maître Paulette Oyane-Ondo

Le Centre pour la promotion de la démocratie et de la défense des droits de l’Homme (CDDH) est la première organisation des droits humains créée au Gabon. Le CDDH a été créé en 2000 par Maître Paulette Oyane-Ondo, avocate au barreau du Gabon. Le CDDH a obtenu l’autorisation définitive d’exercer le 10 décembre 2009. Soit 9 ans après sa création.
En 2013, un prix des droits de l’homme pour l’Afrique centrale lui a été décerné par le Réseau panafricain des Défenseurs des droits de l’homme.

La devise du CDDH : connais tes droits et défends-les

Les objectifs du CDDH :
● Assurer la formation des citoyens et citoyennes à la connaissance de leurs droits et devoirs ;
● Dénoncer les violations des droits de l’homme ;
● Défendre les citoyens lorsque leur s droits sont violés ;
● Faire pression et agir sur la puissance publique et les gouvernants pour qu’ils travaillent à l’avènement d’un Etat de droit ;
● Agir en professionnel par l’objectivité et la qualité de nos interventions et l’impact de notre travail.

Valeurs fondamentales du CDDH :
● Le respect de la dignité de la personne humaine ;
● L’égalité de tous les êtres humains devant les institutions de l’Etat ;
● La promotion de la culture, de la créativité, de l’imagination, de l’innovation et du progrès ;
● La recherche de l’excellence par la performance et la mise en valeur des talents ;
● La promotion de la culture démocratique ;
● La promotion du dialogue et de la non-violence ;
● La neutralité envers tous les partis politiques.

Il est important de signaler que le CDDH ne reçoit aucune subvention ni aucun soutien de quelque nature que ce soit de l’Etat et de ses démembrements. Il est financé entièrement et exclusivement par les revenus que Maître Paulette Oyane-Ondo tire de son métier d’avocat.

LA CHRONIQUE DES DROITS HUMAINS

Le droit à une alimentation adéquate
Fascicule 1 : De la notion du droit à une alimentation adéquate
2021 CDDH
ISBN : 978-9956-0-3031-6
Dessin de couverture : MEBIAME NZENG
Illustrations : MEBIAME NZENG
Maquette et mise en page : Linus ZAMBO ATANGANA
Impression : MACACOS – Douala – Cameroun
Editeur : Editions Veritas – Douala – Cameroun
Ce fascicule est le début d’un projet de publication des ouvrages de vulgarisation des droits humains.
Diffusée par : Le Centre pour la Promotion de la Démocratie et de la Défense des Droits de l’Homme (CDDH)

Le droit à une alimentation adéquate et par ricochet le devoir de se nourrir est un droit qui est inhérent à chaque femme, à chaque homme et à chaque enfant. Tous ont par nécessité le droit d’accéder à tout moment, durablement, physiquement, et économiquement à une nourriture en éléments nutritifs suffisants en qualité et en quantité. C’est-à-dire d’avoir accès à une alimentation capable de couvrir les besoins de l’organisme et de préserver la santé.
Il se trouve malheureusement qu’un grand nombre de personnes se voit refuser ce droit dans certaines parties du monde, notamment en Afrique.
La dénégation du droit à une alimentation adéquate faite à certaines personnes n’est pourtant pas une fatalité. Elle est du fait soit des Etats qui décident, par une planification volontaire, d’affamer certains groupes humains en les privant de leur droit à une alimentation adéquate ; soit le résultat de mauvaises décisions prises par incompétence ou inconscience des décideurs, soit de l’avidité des puissants ayant des ramifications avec les Etats et qui dépossèdent une partie de la population de son droit à une alimentation adéquate.
Il en résulte donc que la faim n’est ni naturelle, ni inéluctable. Elle peut aisément être évitée si les Etats adoptent une gouvernance fondée sur le respect des droits humains pour résoudre la situation alimentaire puisque ce sont les Etats et leurs complices qui créent la faim.
D’ailleurs, certains Etats, à travers le monde, ont vaincu la faim dans leur pays en éradiquant la pauvreté.
Le droit à une alimentation adéquate étant un droit redevable, il conviendrait que les organisations de la société civile, qui sont un vecteur essentiel dans la défense des droits de l’Homme, soient capables de promouvoir une meilleure compréhension de ce droit.
Cela permettrait que les populations locales soient, à leur tour outillées pour qu’elles-mêmes soient capables de défendre leur droit à une alimentation adéquate qui est un droit fondamental.
Le Centre pour la Promotion de la Démocratie et de la Défense des Droits de l’Homme (CDDH) a décidé de créer un magazine des Droits de l’Homme dénommé : La Chronique des droits humains.
Ce magazine a pour but d’expliquer les droits humains de manière pratique.
Il sera publié deux fois par an au minimum et traitera de chaque droit fondamental, jusqu’à épuisement du sujet.
Le premier thème traité concerne le droit à une alimentation adéquate. Ce droit sera expliqué et explicité. Les conditions de sa réalisation et les obligations des Etats seront déterminées. L’attention sera attirée sur ses violations qui surviennent par exemple quand les habitants des zones urbaines sont expulsés de leurs domiciles, comme ce fut le cas à Libreville en 2011 lorsque de nombreuses familles gabonaises ont vu leurs maisons détruites par l’Etat gabonais ; on pouvait entendre, dans nos quartiers, des cris et des pleurs.
Ces expulsions ont constitué un drame qui a causé des morts, des blessés, des handicapés à vie.
Ces expulsions ont ruiné et fragilisé des familles. Les personnes ainsi expulsées de force de chez elles se sont vues renier leur droit à une alimentation adéquate.
Les violations du droit à une alimentation adéquate se produisent aussi quand les habitants sont chassés de leurs zones de pêche ou quand les commerçants sont victimes d’innombrables et incessantes opérations Libérez les trottoirs leur interdisant de vendre leurs denrées alimentaires aux abords des routes, sans leur proposer une solution alternative.
Les violations du droit à une alimentation adéquate se produisent également quand les villageois sont expulsés de leurs fermes, ou quand les exploitants forestiers ou miniers s’accaparent de leurs terres autochtones.
Les violations du droit à une alimentation adéquate se produisent encore quand l’Etat expose les populations à une alimentation impropre à la santé en important massivement dans le pays ce que les Gabonais appellent commodément les embaumés , les cubes Maggi etc.
Les violations du droit à une alimentation adéquate se produisent également quand l’Etat ne se soucie guère de contrôler la qualité et les normes de promotion des denrées alimentaires locales cultivées avec des engrais chimiques et des pesticides ou lorsque les OGM sont cultivés.
La Chronique des droits humains se veut pédagogique (science et conscience) aussi bien pour les gouvernants, les étudiants que pour les populations. En même temps La Chronique des droits humains a l’ambition d’offrir aux lecteurs un contenu facile et agréable à lire.
Pour faire ce travail de promotion, de persuasion et d’information sur les droits de l’Homme , La Chronique des droits humains va se fonder sur la conception des droits économiques, sociaux et culturels des Nations unies, La Déclaration de Pretoria sur les droits économiques, sociaux et culturels en Afrique, ainsi que sur la culture ancestrale africaine dans la mesure où nos ancêtres, qui étaient extraordinairement brillants, avaient déjà pensé à tout, il y a des siècles.

Maître Paulette Oyane-Ondo
Avocate au Barreau du Gabon
Avocate inscrite sur la liste des Conseils de la Cour africaine
Représentante internationale de l’Alliance Internationale des Femmes (AIF)
auprès de la Cour Pénale Internationale (CPI)
Présidente du CDDH
Directrice de publication de La Chronique des droits humains

Victor Esso Tiki

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