03 mois après les casses abusives dans le quartier DIKOLO-BALI à Douala, qui n’aurons respecter aucune loi et règlements en la matière, les populations détruites abusivement par les autorités administratives du Wouri, ne sont pas toujours réveillées de ce cauchemar… désormais l’errance, la famine et la misère sont leurs lots quotidien.Malgre la commission institué par le gouverneur de la région du Littoral Dieudonné Ivaha Diboua, pour évaluer, analyser et proposer des solutions à cette épineux problème, deux mois après, l’attente des résolutions et voir des solutions de restitution des terres (abusés juridiques), ou de dédommagements adaptées et réalistes pour les autres… restent toujours attendues, de source des services du gouverneur, le rapport aurait été adresser à la très haute hiérarchie (Chef de l’État) et les uns et les autres restent toujours en attente des décisions qui vont leurs rétablirent dans leurs droits et leurs dignités humaines.À la veille de la rentrée scolaire qui aura lieu dans moins de deux semaines, le Comité Citoyen pour la transparence et l’exercice des libertés (COCITEL), que dirige son Président Achille Kotto, a lancé une campagne d’information, de sensibilisation et de mobilisation sur la situation de la Centaine d’enfants qui vivaient sur le site détruit abusivement, et des difficultés qu’ils auront à s’inscrire, à étudier et à s’acclimater à cette nouvelle situation…peu reluisante et dégradante dans laquelle ils se trouvent, entraînés dans cette précarité avec leurs parents.
Pour faire devoir de mémoire et faire comprendre la gravité de la situation, ils ont conduit sur les ruines de leurs habitations, une Centaine d’enfants en difficultés, qui avec les pancartes invitant le Chef de l’État, les âmes de bonne volonté et la Communauté internationale à voir et toucher leurs situations à la veille de la rentrée scolaire.
Une descente qui aura ténue en émoi la Centaine de passant sur la route proche du site et pour certains qui se sont mêmes pris de compassion pour ces enfants.
D’après Le Coordonnateur du COCITEL, la situation est tellement grave que si rien n’est fait, ce sera une année blanche pour les enfants et des morts en cascades pour les parents victimes des casses de DIKOLO-BALI :<<Depuis le 14 Mai dernier, des milliers de famille sont en débandade, « quemandant » des lieux d’habitations provisoires, trimant pour se nourrir ainsi que leurs enfants , et là arrive la rentrée scolaire et ils ne savent plus à quel Saint se vouer… nous invitons La très haute hiérarchie qui aurait reçu le rapport de la commission initié par le gouverneur de la région du Littoral à véritablement agir pour restaurer la dignité aux gens qui n’ont pas demander à naître dans cette État qui les martyrisent autant, nous invitons les âmes de bonnes volontés à contribuer à l’éducation et au suivi psychologique de ses enfants et de leurs familles, et la Communauté internationale à agir ensemble pour qu’il n’y ai plus jamais de telles abus>>dira-t-il au micro des journalistes lors d’une conférence de presse.
Revenant sur la situation des demandes des familles deguerpies, Maître Mandessi Bell, dira que :<< le tort est de plusieurs ordres, entre le déguerpissement de ceux ayant les titres fonciers, le non respect en matière d’expropriation et de dédommagements, la braderie foncière, l’abus de pouvoir caractérisée…Elle espère que les membres de la proposition ont faits des propositions de manière à éviter ce type de situations à l’avenir…et surtout souhaite que le Chef de l’État dans son magnanimité habituelle restaure intégralement les personnes abusés dans leurs droits et les aident à rebâtir une vie digne qu’ils n’auraient jamais dû perdre>>affirmera-t-elle.
Pour la Senior Journaliste et activiste des droits de l’homme Patience Essoka, il faut paré au plus urgent…qui est la scolarité des enfants, plusieurs actions ont déjà été menés par le COCITEL et même les Communautés Sawa pour assister les populations détruites et abusés, notamment une messe d’action de grâce en collaboration avec l’Eglise Catholique et les quêtes ont été remis aux deguerpies, tout comme l’accompagnement psychologique, et l’assistance de la Diaspora…mais l’urgent c’est d’accompagner les enfants dans leurs inscriptions, leurs manuels scolaires et l’assistance aussi à la cantine scolaire…Elle invite les Camerounais et mêmes les organisations non gouvernementales à assister et aider ses enfants.
Si le COCITEL mets l’accent sur l’éducation des enfants, qui est des droits universels et fondamentaux de l’homme, elle se réserve le droit de saisir les médias internationaux et la Communauté internationale à agir pour limiter ce type d’abus fonciers dans le monde, qui désagrège pratiquement l’écosystème sociale dans nos villes et contrées.Et invite les Camerounais à plus de vigilance et d’engagement face à de telles abus sur le territoire national.
Victor Esso Tiki