En tant que journalistes et entrepreneurs, nous portons une voix essentielle en Afrique, pronoun l’entrepreneuriat et soutenant les jeunes entreprises en pleine croissance. Notre mission est de guider la nouvelle génération vers l’innovation, la création de richesse et une prospérité durable sur le continent africain. Cependant, alors que nous encourageons cette dynamique, nous devons également rester vigilants face à des acteurs malintentionnés qui, sous couvert d’entrepreneuriat, cherchent à saboter cet élan et ternir l’image des initiatives honnêtes.
Depuis quelques années, des plateformes de financement participatif comme Tagus Invesment au Cameroun
ont vu le jour, offrant aux Africains une nouvelle manière de financer des projets innovants.
Tout a commencé avec la création de TAGUS INVESTIMENT en 2019, une plateforme de financement participatif conforme aux régulations camerounaises et à l’espace OHADA.
Ce cadre légal a permis de lever des millions de francspour des projets à travers le continent. La réussite de TAGUS INVESTIMENT a inspiré de nombreuses initiatives similaires, mais malheureusement, certaines d’entre elles se sont révélées être des fraudes.
L’exemple le plus frappant est celui de E-COMMERCE 2.0, une société à responsabilité limitée basée à Yaoundé, Nsimeyong, Cameroun, qui a réussi à lever des fonds importants via sa propre plateforme de financement participatif, avant de sombrer dans un cycle de tromperie.
Alors que TAGUS INVESTIMENT poursuivait une trajectoire légale et transparente, d’autres plateformes comme E-COMMERCE 2.0 ont pris un chemin bien différent. Fondée il y a 3 ou 4 ans, cette société avait initialement suscité l’enthousiasme, promettant de grandes réussites à ses investisseurs. Malheureusement, ces promesses n’ont jamais été tenues. Selon nos investigations, E-COMMERCE 2.0 a pris l’argent de nombreux investisseurs africains, avant de couper tout contact avec eux. La société a fermé ses plateformes digitales, notamment sur WhatsApp, et n’a jamais reversé les dividendes promis à ses investisseurs. Pire encore, elle a même supprimé les accès à ses canaux de communication, bloquant ainsi toute tentative de réclamation.
E-COMMERCE 2.0 ne sévit pas seulement au Cameroun. Elle est soutenue par des représentants disséminés à travers l’Afrique centrale et l’Afrique de l’ouest, formant un véritable réseau financier mafieux.
Ce réseau a trompé de nombreux Africains, et il est urgent que les autorités camerounaises agissent pour protéger les investisseurs et l’image du Cameroun à l’international. En tant que journalistes engagés, nous avons déjà rassemblé des preuves et une liste des personnes impliquées dans cette vaste arnaque. Nous espérons que le Ministère de la Justice Camerounaiseréagira rapidement pour faire face à cette menace. Il est également important d’avertir les porteurs de projets ayant bénéficié de la plateforme de financement participatif TAGUS INVESTMENT et qui, à présent, méprisent leurs investisseurs. Nous reviendrons très prochainement avec les informations qui nous parviennent.
Malgré ces revers, il ne faut pas perdre de vue l’importance de l’entrepreneuriat en Afrique. Nous devons encourager les jeunes générations à investir dans des projets éthiques, bien encadrés, et portés par des entreprises fiables. L’Afrique regorge de talents et d’opportunités, mais il est crucial d’éliminer les brebis galeuses comme E-COMMERCE 2.0 qui risquent de ternir l’image des entrepreneurs africains honnêtes. Nous appelons à la vigilance de tous les acteurs du secteur. La création de richesse en Afrique repose sur une économie entrepreneuriale saine, et pour cela, il est primordial d’identifier et d’exclure les acteurs malhonnêtes. Restons unis pour soutenir l’innovation et l’intégrité, et dénonçons ceux qui sabotent l’avenir entrepreneurial de l’Afrique.
LE RÉSEAU MAFIEUX DU E-COMMERCE 2.0: Une arnaque financière à échelle continentale
Dans l’univers trouble du monde financier africain, un nom se détache tristement comme symbole d’une vaste escroquerie qui s’étend sur tout le continent: VitalNGAKANOU, le cerveau derrière le réseau mafieux E-Commerce 2.0.
Basé au Cameroun, cet entrepreneur peu scrupuleux aurait orchestré une arnaque financière de grande envergure, spoliant des milliers de victimes dans toute la sous-région. De quoi s’agit-il exactement et pourquoi ce réseau se présente comme un véritable fléau pour l’économie africaine.
À première vue, E-COMMERCE 2.0 se présente comme une start-up innovante, promettant aux Africains des rendements faramineux via l’investissement en ligne et la vente de produits. L’idée de départ? Faciliter les achats en ligne, à l’instar de géants comme Alibaba.
Mais derrière cette façade alléchante se cache un véritable piège, où les investisseurs sont dépouillés de leurs fonds sans jamais obtenir ce qu’ils ont été promis.
De nombreuses victimes rapportent des retards interminables de dividendes, tandis que d’autres sont purement et simplement bannis des forums de discussion pour avoir osé réclamer leurs remboursements.
Vital NGAKANOU, épaulé par ses complices disséminés dans toute la sous-région, a érigé autour de lui un réseau d’illusion qui brise les espoirs de ceux qui ont cru en sa promesse.
Les preuves sont accablantes. Des milliers d’investisseurs floués racontent leurs mésaventures dans les forums en ligne, où leurs voix finissent par être muselées dès lors qu’ils expriment leurs frustrations.
Pourtant, pendant que ces investisseurs désespérés tentent de récupérer leurs fonds, Vital NGAKANOU profite sans honte de sa fortune, menant un train de vie somptueux, entouré de luxe et de jolies jeunes femmes, souvent de nationalité chinoise.
Ce qui choque davantage, c’est l’apparente impunité avec laquelle Vital NGAKANOU mène ses affaires frauduleuses. Jusqu’à présent, malgré les cris de détresse des victimes, les autorités camerounaises n’ont toujours pas pris les mesures nécessaires pour mettre un terme à ce système de banditisme financier.
Des investisseurs lésés envisagent désormais de poursuivre NGAKANOU en justice, alors qu’ils continuent d’être exclus de toutes discussions internes après avoir réclamé des comptes.