Cameroun/Entrepreneuriat Social : un symposium international pour le développement durable en Afrique Subsaharienne

Placé sous le thème « Entrepreneuriat Social pour le développement durable en Afrique Subsaharienne: leçons tirées de l’incubation d’entreprises dans des pays sélectionnés » l’objectif principal de ce think Tank qui c’est tenu le 26 août dernier à Yaoundé avait pour objectif principal la présentation du rapport général de la recherche aux parties prenantes, de discuter de la voie à suivre pour renforcer l’efficacité des structures d’accompagnement des entreprises et leur engagement à contribuer à la réalisation des ODD dans leur différents pays. Ce symposium a été organisé par la Nkafu Policy Institue ,la fondation Denis et Lenora Foretia au Cameroun, en partenariat avec des organisations au Ghana et au Burkina Faso. Ce projet a été mis sur pied depuis.

septembre 2020 . L’objectif principal de ce projet est de cartographier les pratiques d’incubation d’entreprises dans les pays sélectionnés et de voir comment ces pratiques contribuent aux objectifs de développement durable (ODD)4,5,8,9,13 et de promouvoir l’entrepreneuriat social .
Le Dr. Jean-cédric Kouam au cours de ce Symposium a présenté de manière syntétique les résultats des rapports généraux des pays de la zone subsaharienne notamment le Ghana, le Burkina Faso et le Cameroun en particulier. Ce dernier a mis en exergue les statistiques des résultats sur les recherches menées s’agissant de la compétitivité des Entreprises sociales dans les pays sélectionnés : Au Ghana 26% de structures d’accompagnement dirigés par des femmes demeures faibles, contre 25% au Cameroun et 17% au Burkina Faso. 20% sur 73 structures d’accompagnement répertorier au Cameroun ont un agrément. 80% des Entreprises en général en Afrique meurt avant l’âge de 05 ans. Au Cameroun, 22% de structures d’accompagnement jouent le rôle de conseils aux financements pour les entrepreneurs contre 35 % au Ghana et 29% au Burkina Faso. ll a également mentionné en terme de performance et de rentabilité, que les structures d’accompagnement dirigés par des femmes sont les meilleures et préconise leurs créations.

Merveille Tadesue, Correspondante pour le Centre