Le 1er septembre 2024 dans la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire, les ministres africains de l’environnement se réunissaient pour discuter des défis environnementaux les plus urgents du continent, le WWF les exhorte à réaffirmer leur engagement à élaborer un traité mondial ambitieux, efficace et équitable sur la pollution plastique.
Il les invite à résoudre toute divergence interne au sein du Groupe Afrique, afin de garantir une voix forte et cohésive lors des négociations internationales.
Le traité représente une étape cruciale pour éliminer les plastiques les plus nocifs et les produits chimiques associés, ainsi que pour sécuriser un ensemble financier solide afin de soutenir sa mise en œuvre.
Les ministres se réunissent lors de la 10e session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (CMAE). Cette session est considérée comme un moment décisif pour l’Afrique qui doit affirmer son leadership, et assurer son avenir environnemental, alors qu’elle se déroule en prélude à des événements politiques mondiaux très importants à venir.
Le WWF encourage les ministres à présenter un front uni à l’approche de la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation sur le traité de pollution plastique, prévue pour décembre 2024 à Busan, en Corée du Sud.
« En tant que continent le plus vulnérable aux impacts du changement climatique, l’Afrique a besoin d’un soutien financier substantiel pour mettre en œuvre des stratégies efficaces d’adaptation et d’atténuation », déclare Laurent Some, responsable des politiques et des partenariats au WWF Afrique. « Nous exhortons les gouvernements africains à faire pression pour le respect des engagements financiers en matière de climat lors de la COP29, afin que l’Afrique puisse atteindre ses objectifs climatiques et protéger ses communautés les plus vulnérables. »
« L’Afrique se trouve à un carrefour crucial et la CMAE 2024 est une occasion pour nos dirigeants de démontrer leur détermination à mettre fin à la pollution plastique et à sécuriser les financements climatiques essentiels pour l’avenir de notre continent. Il ne s’agit pas seulement de politique – il en va de la survie de notre peuple et de notre planète », ajoute Laurent Some.
La conférence abordera également les questions urgentes de la dégradation des terres, de la désertification et de la sécheresse. Les ministres et autres parties prenantes discuteront de stratégies innovantes pour maintenir l’élan sur ces défis critiques et fournir des orientations pour les prochains événements politiques mondiaux clés, notamment la 16e Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) en Arabie Saoudite en décembre 2024. Les résultats de ces discussions seront cruciaux pour façonner l’approche de l’Afrique dans la lutte contre la dégradation des terres et pour assurer la résilience de ses paysages.
Victor Esso Tiki