L’actualité Camerounaise cristallise l’attention sur la sortie maladroite du Président Français Emmanuel Macron au Salon de l’agriculture de Paris,porte de Versailles,lors de l’inauguration du 22 Fevrier.Le Président Français a été à la rencontre du Jeune innovateur Camerounais Flavien Kouatcha et son projet d’Aquaponie, et émerveillé par cette innovation technique et technologique, il a adressé les félicitations et ses encouragements.Apostrophe par les appels d’un Individu et ayant compris qu’il était Camerounais…Le Président Macron à cru bon de s’arrêter pour écouter et répondre à « L’activiste »Senegalo-Camerounais Abdoulaye Thiam, qui s’insurgeait contre Une Certaine dictature au Cameroun.La Réponse du Président Macron à indigné les Africains en général et les Camerounais en particulier, une sortie frisant le paternalisme et le populisme mal placé d’après Certains proches du Président Français.
Nous avons voulu revenir sur le passage de l’innovateur et Entrepreneur Camerounais Flavien Kouatcha, très apprécié et salué par la plupart des Medias et professionnels present durant ce salon de l’agriculture de Paris, mais donc le passage à été brouillé par la sortie malheureuse du Président Macron répondant à cet immigré clandestin.
Au Salon de l’Agriculture, l’aquaponie à la mode africaine
En Afrique, la question de l’approvisionnement alimentaire des grandes villes est un enjeu majeur. Un jeune innovateur camerounais, Flavien Kouatcha, a fait le déplacement de Douala à la porte de Versailles, à Paris, pour promouvoir son projet de ferme urbaine en aquaponie.
Il y a ceux qui se lamentent du retard pris par l’Afrique en agriculture et ceux dont le regard est résolument tourné vers l’avenir. Le Camerounais Flavien Kouatcha, 30 ans, appartient d’évidence à la deuxième catégorie.
Il est de cette nouvelle génération qui, loin des grandes théories, s’est donnée pour mission de chercher une solution pragmatique à un enjeu majeur pour le continent : comment nourrir une population urbaine grandissante – près de 500 millions d’Africains vivent dans de grandes métropoles et ce chiffre va doubler au cours des 25 prochaines années, selon la Banque mondiale – quand une grande part des denrées produites en zones rurales n’arrivent pas à destination faute d’une logistique suffisante ?
Rien ne se perd, tout se recycle
Or, la logistique, Flavien Kouatcha connaît bien. Ingénieur en maintenance industrielle de formation, il a travaillé pendant trois ans pour le compte d’un grand groupe français opérant sur le port de Douala, la capitale économique du Cameroun. « Mettre en place une chaîne d’approvisionnement efficace entre l’arrière-pays et ses milliers de petits producteurs et les consommateurs urbains est une tâche qui coûterait très cher et prendrait beaucoup de temps, explique-t-il. D’où l’idée de transporter la campagne à la ville à travers mon projet d’aquaponie. »
L’aqua quoi ? « L’aquaponie est un mode de culture très ancien qui consiste à associer l’élevage de poissons à la culture de plantes dans un circuit fermé, explique Flavien Kouatcha. Les déjections des poissons servent de nutriments aux légumes qui, en retour, permettent d’épurer l’eau du bassin. »
Un système écologiquement très vertueux puisqu’en aquaponie rien ne se perd, tout se recycle, et particulièrement adapté au développement de l’agriculture en zone urbaine où l’accès au foncier est limité. « De plus, il favorise l’économie locale et les circuits courts, ce qui limite les coûts liés aux transports et réduit les émissions de gaz à effet de serre », souligne Flavien Kouatcha.
Un coup de projecteur présidentiel inespéré
Jusqu’à présent, la start-up qu’il a fondée, baptisée Save Our Agriculture, a mis au point des kits aquaponiques individuels qui permettent à quelques clients fortunés de cultiver leur jardin en même temps que d’admirer leur aquarium. Mais Flavien Kouatcha voit plus grand.
Grâce au soutien du fonds de dotation Pierre Castel – Agir pour l’Afrique, sa petite entreprise a également développé, sur le port de Douala, un prototype de « ferme urbaine » qui utilise deux conteneurs empilés, reliés par une savante tuyauterie et capables de produire respectivement 400 kg de poissons et 800 kg de productions maraîchères par semestre avec un impact environnemental minimum.
À la recherche d’investisseurs
Il ne manque plus que les investisseurs pour passer à la vitesse supérieure. « En Afrique, on intéresse, mais les gens veulent une rentabilité immédiate alors que nous sommes encore en phase expérimentale », explique Flavien Kouatcha. D’où sa venue porte de Versailles, à Paris, « pour trouver des partenaires moins pressés qui, espère-t-il, me permettront de grandir. »
Lors de l’inauguration du Salon, samedi 22 février, le petit stand B133, Hall 4, a eu droit à un arrêt prolongé du président Macron. Une fierté pour Flavien Kouatcha et un coup de projecteur inespéré : « Quand on est un jeune entrepreneur africain, on a besoin de toutes les publicités. »
Antoine d’Abbundo/Le Sphinx